Taka arrive [à vérifier]

Car il se doit d‘avoir un mais Peut-être que les Dieux ne supportèrent pas notre prospérité. En effet notre clan vivait dans une tranquillité que l’on pourrait qualifier d’exemplaire. J’avais environ 14 ans à l’époque. Mon frère, qui lui s’appelait Hebi en possédait 15. Nous nous entendions si bien et nous étions si proche que certains disaient que nous vivions en symbiose. Nous étions les fils du chef des chefs du clan Ciclons, ce qui nous valait ce nom. Expliquons cela. Le clan Ciclons était divisé en plusieurs branches (comme les Hyuga) chacune au pouvoir égal et à son propre chef. Cependant pour éviter l’anarchie, il fut décidé qu’il y aurait un chef de clan maître. Et ce fût mon père. Mais revenons au sujet principal. Avec mon frère et un ami du nom de Noïa, nous avions décidé d‘aller partir en forêt, pour s‘appliquer à notre entraînement principal. Nous avions décidé d’être les futurs chefs de clans. Nous étions bien naïf à l’époque. Passé 20h, nous rentrâmes. Et là, la surprise (ou peut-être la terreur) nous cloua sur place. Un spectacle d’horreur se dressait devant nos yeux. De nombreux Ciclons était mort, du sang coulant de leur plaies. Et au milieu de ce carnage innommable, un homme en robe noire teintée de nuages rouges se tenait debout. Son visage était caché par un chapeau en pointe. Il nous remarqua alors. Malgré notre jeune âge, nous ne tentâmes pas de fuir. Je sortis des simples kunaïs. Noïa, lui, sortit un petit katana et Hebi des lames attachés à ses bras. Nous nous précipitâmes sur lui. Mais notre seul courage ne suffit pas. Après quelques combos de son katana pour nous contrer, il le planta droit dans le cœur de Noïa qui mourut sur le coup. Hebi fut projeté par un puissant coup de pied. Quand à moi, mon sort ne fut pas plus reluisant. Après le coup de poing au ventre qui me plia en deux, un coup de pied dans la tempe me rendit K-O. Il était clair qu’on ne faisait pas la différence. Le combat (ou plutôt le calvaire) continua. L’Akatsukien s’amusait dans toute sa barbarie, nous bourrant de coup de pied, ou nous tailladant le corps à des endroits non vitaux. Puis il se mit à s’ennuyer et voulus en finir. Je ne sais alors si je dois remercier ou détester la chance car je restai en vie. L’Akatsukien fit un jutsu et des milliers d’aiguille glacée nous tombèrent dessus, mon frère et moi. Le dieu de la Mort avait sans doute décidé de m’épargner la vie pour cette fois. Beaucoup d’aiguilles me traversèrent, mais le cœur, le cerveau et les poumons furent épargnés. Mon frère n’eut pas cette possibilité. Et mon dernier souvenir avant de m’évanouir et la vue de cet homme partant et de mon frère agonisant à côté de moi.

Les années avaient passée. Je m’étais maintenant endurci et j’avais appris au fil des 5 ans passés et des maîtres des techniques ninjutsu et Taijutsu. J’était avec l’un deux, un vieil homme d’un âge avancé qui m’avait appris le Daitoppa. On se reposait après un combat d’entraînement. D’abord complètement inférieur à lui, je commençais à rétablir l’équilibre. J’entendis alors un bruit dans les buissons. Un jeune homme en sortit, dans un état pitoyable. Dans ces balbutiements, je pus comprendre qu’un village à l’est du désert était attaqué par l’Akatsuki. Je demandai à mon maître l’autorisation d’y aller. Il accepta. Je me mis directement en route. On m’avait offert assez de vivres pour tenir le chemin sans me priver de trop. J’essayais de me calmer sur la route car, en effet, la colère ou le ressentiment que j’éprouvais pour l’Akatsuki était si fort qu’il y’avait de fortes chances pour que je sois submerger par mes sentiments. Hors il se trouvait que si je perdais le contrôle de mes nerfs j’allais à la mort directement. D’après les informations que cet homme m’avait donné, le village était à 2h de course rapide. Sous la vitesse et l’adrénaline montante, je mis 1h30. Quand j’arrivai à une dizaine de mètres des portes du village assiégé, je pus remarquer qu’un des deux akatsukiens était aux accès de la ville. L’autre devait être avec les conseillers ou les dirigeants pour les surveiller. Mon sang ne fit qu’un tour et mon pouls s‘accéléra. Je serrais Nirado tellement fort que mes phalanges blanchissaient. J’allais le TUER. Ce serait un signe pour l’Akatsuki, qu’un homme dans l’ombre mettrait fin à leur suprématie.

La pointe tranchante de Nirado touchait le sol, créant des étincelles qui disparaissaient rapidement parmi la poussière. Je prit mon arme à deux mains et commença à courir. Canalisant mon chacra dans mes jambes, je montai à la verticale les barricades. L’homme de la lune rouge tenait un sabre de la même couleur. On ne voyait pas son visage, caché par son chapeau en ponte. Sans parler il dégaina et couru lui aussi à la verticale vers moi. L’impact était imminent… Avec un bruit violent, Nirado et l’arme ennemie entrèrent en collision. Un duel de force s’engagea. Mes tempes grossirent et mon cœur s’accéléra. Ça allait être un combat difficile vu la puissance que dégageait mon adversaire. Reculant d’un pas, je réattaqua, cherchant à le déstabiliser. Mais il n’était pas de l’organisation la plus forte au monde pour rien. Enchaînant les techniques sans trouver la faille, j’en étais encore seulement qu’à la période d’observation. Sautant assez haut, je me rétablis sur un toit environnant, plus pratique pour combattre qu’à la verticale; L’homme me rejoint. Je respirai bruyamment. Un cri sauvage emplit l’air et je repartis à l’attaque. Nirado fendait l’air et ricochait sans arrêt contre la lame rouge de mon adversaire. J’essayai de voir son visage mais l’homme ou la femme se débrouillait pour garder son identité inconnue. Cela m’énervait encore plus. Je connaîtrais son identité avant de le tuer. Et j’attaquais inlassablement, le faisant se replier sur lui-même; Si je me relâchais même une seconde, cela me causerait la mort. Mais, chose étrange, il ne cherchait pas à riposter. Certes il contrait mes coups mais sans faire plus. Reculant vivement de plusieurs mètres, je me mis à tourner en rond avec mon adversaire, faisant un cercle parfait et soulevant la poussière, faites de sable. Je m’humectai les lèvres, attendant la suite. Et comme je le pensais, il m’attaqua, pensant profiter de ma fatigue. Mais j‘était plus résistant qu‘il n‘y paraissait. Les lames s’entrechoquèrent à grands bruits. Le repoussant, je tentai d’enchaîner les bottes, sans succès. M’arrêtant pour tester une stratégie, je lança alors Nirado en l’air, fit quelque signe et canalisa mon chacra autour de ma bouche :

Un puissant vent fusa de ma bouche pour lancer des projectiles et déconcentrer mon ennemi. Cela marcha car pendant deux secondes, il mit sa main devant ses yeux, créant ainsi un angle mort. Rattrapant Nirado d’une main et poursuivant mon jutsu de l’autre, je m’avançai en silence et rapidement. Il baissa sa main, et je fis l’erreur souvent fatale de croire trot tôt à la victoire, je baissai donc ma garde. Les deux lames s’enfoncèrent. Dans une giclée de sang, on s’accroupit tout les deux. Le chapeau en pointe tomba révélant le visage de l’akatsukien, ou plutôt de l’akatsukienne. Une jeune femme brune, dont la lame de mon immense épée dans le thorax empêchait de respirer était devant moi, en train d‘agoniser. Elle me regarda une dernière fois avant de mourir, mais étonnamment son visage n’exprimait aucune haine, juste de la tristesse, celle d‘avoir échoué. L’espace de quelques instants, ma haine de l’Akatsuki se perdit. Je les haïssais mais j’avais toujours respecté les combattants courageux. Faisant un signe dans ma religion, je la laissai par terre quand je mit moi aussi un genou à terre. Je ne pusse m’empêcher d’être remplit d’admiration pour cette femme. Quel courage ! Avant de mourir, au lieu d’essayer de se protéger ou de fuir, elle m’avait attaqué, dans un dernier sursaut d’orgueil. Sa lame c’était enfoncé de 5 cm dans mon épaule gauche, sans - fort heureusement - toucher de points vitaux. La retirant et pensant ma plaie pour ne pas quelle s‘infecte, je me releva et tâta les dégâts. Je ne pouvais lever le bras plus haut que ma tête. Heureusement que j’étais droitier. Je pourrais tenir Nirado d’une main mais si le combat venait à durer, je devrais supporter la douleur; J’en avait tuer un, restait l’autre.

Marchant lentement pour récupérer, je montai en direction du bureau des conseillers par le toit quand celui-ci s’ouvrit violemment. Le deuxième homme à abattre se tenait devant moi. Ne cherchant nullement à cacher son visage, cet homme possédait des yeux verts et des cheveux rouges. Mais il était plus petit que moi et avait une cicatrice sur la joue gauche. Il parla rapidement :

Quel enfoiré ! Celui-ci je n’hésiterais pas à le tuer. Il comparait presque sa camarade avec un animal. La colère me frappa de son éclair flamboyant. Préparant Nirado, l’arme de mon adversaire me surprit pourtant. Des sortes de bouclier rouge flamboyant armés de pic tranchant

Il semblait maîtriser l’affinité Katon car ses boucliers de feu s’enflammèrent. Ses armes serviraient autant à l’attaque qu’à la défense, mauvais plan. Mais j’étais allé trop loin pour fuir.

Nirado claqua avec férocité sur une des deux de ces armes, l’homme para avec tranquillité. Cet Axel enchaînait les parades et les attaques, et les flammes flamboyantes, bien qu’inoffensive pour ma puissante épée, m’obligeait à m’écarter pour ne pas être blessé Mon bras gauche me lançait horriblement. Déjà qu’en temps normal c’était dur, avec un bras en moins… Heureusement sa garde était basse, je pouvais donc manier Nirado a peu près normalement sans lever mon bras blessé trop haut. Les flammes magiques brûlaient avec intensité, donnant une chaleur et une lumière rougeoyante qui se reflétaient sur mon visage et sur le sien. Il fallait que je ruse. Cela faisait déjà 10 minutes que je l’affrontais et le match tournait en ma défaveur. Une stratégie commença à s’imbriquer dans mon esprit. Je l’avais observé, il comptait beaucoup trop dans l’efficacité de sa défense et délaissait des parties de son corps, c’était son unique défaut. C’est là qu’il faudrait attaquer. 3.2.1 GO ! J’attaquai avec rapidité sur tous les endroits que je pouvais, essayant de faire une faille. Nirado bloqua un bouclier au niveau de son genou droit, je virevoltai dans les airs, donnant un coup de pied dans l’autre qui lui protégeait l‘épaule gauche. Très vite la morsure des flammes me prit le pied, tel une barre chauffée à blanc qu’on m’enfonçait dans le pied. Mais il fallait que je résiste, sinon c’était fichu. Mon deuxième pied libre fusa vers sa tête. Comme prévu, il se baissa pour éviter un sale coup, à ce moment là très rapidement, je lâcha Nirado d’une main et avec celle qui était indemne et libre, je lui décrocha un uppercut dans la mâchoire. Celui-ci déconcentré recula rapidement, les idées pas très claires et étourdies. Profitant alors je réapparu derrière lui prêt à le découper. Instinctivement il leva son arme et baissa sa garde, comprenant trop tard que j’avais fait un clone inconsistant et que le vrai Taka était à moins d‘un mètres de lui, prêt à en finir. A l’exemple de sa camarade morte, il essaya de me tuer plutôt que de se défendre, car il savait que sa dernière heure était venue. Nirado s’enfonça dans le cœur d’Axel avec un bruit mou. Une longue estafilade sanguinolente saignait abondamment près de mon ventre, dû au réflexe de l’akatsukien qui avait eu la mauvaise idée de par un mouvement circulaire, de me faire une coupure horizontale. Axel s’écroula à terre, dans la mare de nos deux sangs. Ma vue se brouilla, et je tombai dans le néant du coma, m’écroulant sous le coup de l’hémorragie.

Je me réveillai dans un lit, lavé et soigné. Regardant avec surprise tout autour de moi, une voix féminine me dit :

Monsieur ? Pourquoi m’appellerais t’on Monsieur ? Regardant vers la porte, je vis une jeune femme de 20 ans qui me regardait d’un air doux. Rasséréné, je me recouchai. Elle s’assit sur un tabouret proche. Ma lame était à l’envers posé sur un mur. Voyant mes questions silencieuses, elle m’expliqua que j’avais sauvé le village et que j’étais comme un héros pour les habitants. Les deux terroristes étaient enterrés à l’extérieur du village. Elle rigola en se souvenant de la tête des habitants en voyant les deux akatsukiens morts et un homme à côté. Ils m’avaient recueilli en guise de remerciement et m’avait soigné. Je marmonnai un bref merci qui élargit le sourire de la jeune femme. Je partis quelques jours plus tard, les remerciant de leur hospitalité. Il m’avait donné des bouteilles d‘alcool et de l‘argent, une petite chose mais quand ça vient du cœur, quelle importance y’a-t-il ? J’avais rigolé en voyant les enfants du village essayé de manier Nirado. A mon avis je m’étais fait des amis. Je ne me pressai guère pour rentrer, ébahi que j’était d’avoir battu deux membres de l’Akatsuki à moi tout seul. Je progressais petit à petit, et un jour, je tuerais leur chef. Cette pensée me fit sourire. J’y arriverais, pour ma famille décédée et pour mon frère. Je fis mon compte rendu à mon maître et au village où je logeais. Je reçu une bourse importante et la fierté de mon maître. Mais je pense que je préfère cette dernière. J’étais prêt à avancer de moi-même dans la vie maintenant. J’allais chercher un village pour m’ancrer et préparer